1er cours de Sortilège : Pua’ao Lumilen

Tout doucement, Les élèves commencent à s'installer dans l'immense salle de classe pour le premier cours de sortilège de l'année. La pièce a été agrandie à l'aide d'un sort afin d'accueillir plus d'élèves que d'habitude. Sur la petite estrade, les deux tableaux noirs entourant le bureau poussiéreux du professeur sont encore vierges. Des dizaines de petits bureaux font face. Les élèves déjà présents se dépêchent de s'installer à une table choisie après une grande réflexion et une étude toute poussée. Il faut la meilleure table, celle qui permettra de faire sa vie le plus sereinement possible durant les cours sans pour autant se faire remarquer. Les professionnels ont déjà les fesses vissées à leur chaise.
Divers objets de volumes et circonférences différents entourent les petits sorciers. Certains sont perchés sur des meubles, d'autres bien plus grands sont au sol. Des élèves pourront reconnaître des objets magiques ou non familiers, d'autres ne leur diront pas grand chose. Rien ne semble fonctionner, à l'exception d'un vieux gramophone d'où l'ont peut entendre des chuchotements incompréhensible, des brides de phrases d'une langue étrangère, à peine perceptibles. Quoi que... Il faudrait sûrement tirer le cou dans le dispositif d'amplification, bien tendre l'oreille, pour pouvoir espérer comprendre cette chorale de gazouillis bizarres.

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Tous les élèves de la 5ème à la 7ème année peuvent participer à ce premier cours. Je vous invite à faire des réponses courtes pour permettre de bien avancer le sujet. Il n'y a pas d'ordre de passage et par conséquent vous pouvez répondre plusieurs fois si l'envie vous en dit. Attention simplement à ne pas vous accaparer le sujet et bien permettre aux autres joueurs de participer.

1er cours de Sortilège

Prof de sortilège

Ras le cul que tous ces péquenauds de profs soient tous aussi bien foutus. Franchement, Papy demi-molle aurait pas pu nous trouver de vieilles morues, comme n'importe quelle autre vieille école de magie pourri ? Non, il fallait forcément que mon entre-jambe s'anime à chaque fois que j'entre dans un cours. Super, ça aide carrément à la concentration ça...

En entrant dans le cours, j'évite au plus possible de croiser le regard de madame Corey. J'vous jure, c'te femme était la méduse de l'orgasme... Il suffisait de la regarder dans les yeux pour se mouiller le pantalon, et Merlin sait que j'avais de quoi le mouiller...

Quoi qu'il en soit, je m'assied dans le calme, attrapant d'ores et déjà mes affaires afin de travailler efficacement pour une fois. Mon regard se porte sur mes camarades, bien plus laids que Corey la vélane.

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Sax a suivi le même petit groupe de Serpentard qui s'est formé très tôt en ce début d'année. Pas tant par affection que parce qu'il fallait bien s'accrocher à un groupe. Sax appréciait beaucoup Aryel et ses petits amis mais il avait parfois du mal à refréner quelques dangereuses envies de péter des molaires.

L'air un peu absent, mains dans les poches et une nonchalance de monarque qui vient à son trône, Sax passe entre les bureaux pour suivre le mouvement de devant. On parle pas mal du professeur Corey. Le bizarre professeur Corey. Sax a la curiosité sur lever un regard paresseux sur l'estrade pour l'y trouver mais ne se confronte qu'à une démarche conquérante qui s'éloigne et disparaît dans un bureau adjacent.

« C'est elle ? » Il demande au hasard à ses amis. Puis ricane, mauvais et tourne légèrement la tête sur le côté. Marvin était derrière lui. « Marvellicious. Tu nous avais caché que ta mère était aussi bonne. Cachottier, ehe. »

Petite pique à part, il s'écarta du chemin pour le laisser passer et lui offrir son plus charmant sourire. Petite tape à l'épaule. Amicale et fraternelle. « Marvellous... Ehehehe... » Il secoua la tête et ricana bêtement et sans raison apparente. En haussant des sourcils, il l'invitait à prendre place sur une chaise pour s'installer à côté de lui, continuant à le fixer et à lui sourire très joyeusement. « Aller, mon grand. On est bien, ici, non ? » Il se retourna pour s'assurer que le reste de la bande n'était pas trop éparpillée. Parfait. Puis il demanda innocemment : « Quelqu'un sait quelle âge elle a ? » Son cul glissa sur le rebord de la table, en attendant que le professeur revienne.

Mardi 4 septembre 2018

Le cours de sortilège allait bientôt commencer mais Emrys avait largement le temps. Un regard sur sa montre et elle partit à l’heure. Prendre ses repaires durant le week-end avait été une bonne idée. Elle partit donc pour le cours qu’elle avait apparemment avec les 5éme et 7éme années. En entrant dans la salle, elle put remarquer déjà quelques élèves dont certains de sa maison. Elle reconnut ceux avec qui elle avait parlé lors du banquet.
Elle se prit une place, pas trop dans le fond mais trop sur le devant. Elle n’aimait pas être le centre de toutes les attentions et étant une des nouvelles, elle y aurait sans doute droit pendant un long moment. Une fois assise, elle jeta un coup d’œil à la grande pièce. Il y avait divers objets qui ne lui étaient complétement inconnus. Cependant, elle entendit comme des chuchotements dans une langue étrangère, difficile à comprendre. Elle ne savait pas d’où mais elle finit par abandonner l’idée de vouloir ce que c’était. La prof en parlerait peut-être. D’ailleurs, elle n’était pas encore là. Emrys remarqua le garçon qui lui avait un peu tapé dans l’œil. Ses cousins débarquèrent à leur tour et elle s’empressa de les saluer d’un geste de la main tous les Blackmore qui avaient également cours de sortilège.

Marvin arriva au cours avec un groupe de serpentard principalement composé des garçons de son dortoir. Sax était juste devant lui. Marv lui emboitait le pas. Il avait un mini sac en bandoulière, un sac sans fond mais dans lequel il n'avait pas encore mis grand chose cette année si ce n'est un bloc de feuilles, un stylo, un crayon et de la bouffe. Il devait y avoir l'une ou l'autre canette de soda ou de bière, il ne savait plus laquelle il avait attrapé à la hâte.

Il jeta un coup d'oeil au professeur lorsque Sax lui fit la remarque. C'est vrai qu'elle avait l'air bonne et encore suffisamment fraiche. Il esquissa un petit sourire.

- Putain non, j'espère bien que c'est pas ma mère.

Ca aurait été trop glauque pour lui que de mater sa mère durant toute l'année, aussi canon soit-elle et Marvin savait que sa mère était canon, ses potes le lui répétait assez souvent lorsqu'ils l’apercevaient à la gare. Marvin lui préfèrerait largement faire des rêves avec la nouvelle prof de sortilège.
Marvel rendit son sourire à son pote. Bientôt, il posa son cul sur la chaise indiquée. Il laissa retomber sans ménagement son sac au sol, à côté de lui. Il se tourna ensuite vers le groupe de potes quand Sax posa sa question. Menton dans la main et coude posé sur la table, il attendit de voir la suite.

- Je vote pour 28. Plus ou moins ?

Il questionna les autres du regard, terminant sur Aryel qui était généralement meilleur juge que lui la dessus. De toute façon l'âge n'avait pas trop d'importance avec un physique comme ça.

Tamiel s’était éclipsée de la salle où les élèves commençaient à s’installer dans un calme précaire pour rejoindre son bureau, adjacent à la pièce. Elle récupéra sa baguette qu’elle glissa dans la poche de son pantalon et une pochette dans laquelle se trouvait quelques papiers en vrac. Sur un morceau de parchemin elle griffonna une note sans grande importance pour la donner à Kooka. L’oiseau aux reflets métalliques s’envola par l’une des rares fenêtres laissées ouvertes. Après un coup d’oeil à l’horloge cassée de son bureau, Tamiel retourna dans sa salle de cours.

La plupart des sièges avaient un élève qui trônait dessus. Au moins ils étaient ponctuels. Le niveau sonor s’abaissa fortement à son arrivée, se réduisant en quelques chuchotements téméraires. Tamiel déposa le dossier sur son bureau et s’y adossa, pour observer d’un oeil hagard les adolescents face à elle. C’était incroyable à quel point les adolescents avaient l’air de plus en plus vieux à mesure des années. Et de plus en plus à même de figurer dans des pubs pour fringues. Peut-être était-ce un des critères de sélection de l’école. Les moches ça ne donnait envie à personne.
Ah.
Non, il y avait un quota devant. Mince… ce pauvre garçon ne connaissait donc pas l’existence des potions anti-acnée ? On peinait à voir son visage sous tous ses boutons. Dès qu’elle serait en mesure de mettre un nom sur cet amas de pu, elle lui proposerai de se procurer la potion. Ou alors de se mettre au fond de la salle.

L’auror releva la tête vers la horde d’adolescents. “Prenez du parchemin et de quoi écrire. Dessinez Henry. Enfin, votre directeur. ” Crut-elle bon d’ajouter, au cas où il y avait un autre Henry. “Ensuite votre voisin de table, sans regarder. Vous avez trois minutes, je ne m’attends pas à des oeuvres d’art.” Tamiel sortit de la poche intérieur de sa veste sa cigarette électronique pour vapoter tranquillement. Se désintéressant des élèves, elle tira son dossier pour le feuilleter machinalement.

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Pour les joueurs qui souhaitent participer à ce cours mais qui n'ont pas encore posté, si dans la narration vous précisez que votre personnage était déjà là avant le début du cours je le prendrais en compte bien entendu.
Pensez à décrire à quoi ressemble votre dessin (en restant réaliste, hein, j'imagine que l'école n'est pas peuplée de Leonardo da Vinci) et faites vous plaiz.

Georgie s’était particulièrement pomponnée pour ce premier cours de Sortilèges. Pour ce qu’elle en avait vu, la nouvelle prof était canon, et ça l’embêtait de devoir le reconnaître. Bon, c’était une vieille d’au moins trente ans, mais ça faisait un sujet de conversation pour les garçons qui n’était pas elle, et c’était embêtant. Rien, toutefois, qu’une cascade de boucles brunes soigneusement déployée ne puisse arranger. Et parce que les rendre jaloux était sans doute la meilleure arme (et le meilleur moyen de sauver sa dignité), elle avait délaissé ses partenaires habituels pour se glisser aux côtés de la petite Caudron en entrant en classe, notant au passage qu’elle semblait cul et chemise avec les petits-enfants de leur bien-aimé directeur.

« Salut. Y a de l’ambiance dans cette salle aujourd’hui, tu ne trouves pas ? »

Un début de conversation bateau qui faisait autant référence aux murmures excités des garçons derrière elles qu’aux breloques bizarres et bruits chuintants qui animaient la vénérable salle de cours. Le professeur Corey s’annonçait belle et barje. Merveilleux.

Elle n’eut toutefois guère le temps de discuter avec sa nouvelle camarade de classe, qu’elle jaugeait toujours. Corey venait de faire son entrée. Pas de bonjours, pas de présentation, et elle leur demandait de faire du dessin ?

« Vraiment barge. » marmonna-t-elle d’un murmure audible d’elle-seule et de sa voisine.

Quel était le rapport entre les beaux-arts et le cours de sortilèges ? Les cours d’aquarelle n’étaient pas vraiment au programme d’une future Lady Suzeraine d’Orcanie et elle n’avait jamais pris de leçon de dessin. Pas vraiment d’humeur à faire un effort, elle se lança donc dans ce qui ressemblait à un bonhomme bâton amélioré fait de formes géométriques assez enfantines. La tête trop ronde de son personnage fut agrémentée de lunettes en demi-lune et d’une barbichette triangulaire, l’identifiant comme leur directeur.

C’était déjà bon. Quant à son voisin de droite… Bien c’était Emrys, du coup. Elle aussi eu droit au traitement « corps en fil de fer », avec un triangle en guise de jupette, comme le pictogramme sur une porte de toilettes. Quels détails ajouter pour croquer la si lisse petite nouvelle sans avoir le droit de la regarder ? Georgiana l’affubla d’une longue chevelure bien coiffée, suggéra des chaussettes d’uniforme bien tirées sur les traits/jambes, fit des yeux un peu plus grands que d’ordinaire dans le visage et, réflexion faite… Oui, elle portait un collier. Impossible de se souvenir de ce que représentait le pendentif, cependant. Un zigouigoui ferait l’affaire. De toute façon, l’échelle était petite.

1er cours de Sortilège

Prof de sortilège

J'avais rapidement remarqué la présence de la magnifique garce de service, dès son entrée dans la classe. Une aura de pute s'était soudainement dégagée dans la salle, comme une légère fragrance de Rose. Le parfum des connasses ! Oh bien sûr, il ne s'agissait là que de mon imagination. De mon intuition probablement plus... Mais quoi qu'il en soit, bitch number one était venu s'asseoir un rang devant moi, à côté de la nouvelle Serpentard. Ce fut ainsi sans aucune pression que j'escaladai mon bureau afin de passer aux côtés de la plus belle. Sûrement avait-elle rapidement remarqué ma présence... Son détecteur avait la capacité de sentir les sous-races telles que moi d'assez loin. Peut-être avait-elle senti un petit arrière-goût de vomi de poisson ? Qui sait. Chacun son détecteur...

Mon premier geste fut de l'embrasser langoureusement. Nul besoin de son approbation... Après tout, c'était toujours au premier à mettre sa langue quand l'autre ne le souhaitait pas. Cela avait toujours fonctionné ainsi. Aucune salutation de toute sorte ! Inutile, lorsque la langue avait déjà tout dit...

Je m'étais ainsi assis, fier de mon geste bien lourd, avant de retrouver le regard de cette putain de prof... Meuf... Habilles-toi moins bien, défigures-toi ou fais quelque chose. Tu peux pas rester bonne comme ça en cours. Ou même devant moi en fait... Bref... Très bien, madame Corey nous avait rapidement donné une petite activité sympathique afin de m'empêcher de la regarder. Oh, je n'avais clairement aucune idée de pourquoi je me retrouvais à devoir dessiner dans un putain de cours de sortilège, mais soit... Tout le monde n'était pas à sa place ici après tout. Peut-être la prof aurait-elle voulu étudier dans l'art. Chacun son truc. Dans tous les cas, je savais pertinemment avoir une petite fibre artistique en moi ! J'sais pas vraiment si ce petit décalage venait de ma naissance issue d'un viol, ou de mes gènes sirène -les deux certainement-, mais je prendrai un plaisir certain à dépeindre la magnificence de la Reine Putasse à mes côtés.

Oui, c'était juste parfait. Je levai la main, fier de mon travail, afin que Bombasse me remarque...

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Mardi 4 septembre 2018

Elle venait de saluer ses cousins lorsqu’elle entendit quelqu’un lui parler. Il s’agissait de Georgiana, la fille avec qui elle avait un peu parlé au banquet avec le fameux pari. Emrys jeta un rapide coup d’œil aux garçons derrière. Pour mettre de l’ambiance, c’était certain avec eux.
- Tout à fait !
La prof arriva enfin mais la jeune belge nota que son regard semblait froid tout en les jugeant un à un. Emrys n’aimait pas ce genre de prof mais bon, elle pouvait se tromper. Elle avait déjà mal jugé une prof par le passé. Sans doute n’était-ce qu’une apparence et qu’au cours de l’année, le professeur Corey se révélera être chouette comme enseignante.
“Prenez du parchemin et de quoi écrire. Dessinez Henry. Enfin, votre directeur.Ensuite votre voisin de table, sans regarder. Vous avez trois minutes, je ne m’attends pas à des œuvres d’art.”
Elle était sérieuse ? Du dessin en cours de sortilège ? Et en trois minutes ? C’était impossible pour la Serpentard. Même en cinq minutes, elle ne pouvait faire qu’un seul dessin durant ce temps. Elle allait devoir battre son record. Et gaspiller un parchemin pour ça ? Mais bon, tant pis. La jeune fille obéit malgré elle et sortit de son sac à dos sa trousse, un rouleau de parchemin et commença à dessiner d’abord sa voisine. Elle l’avait fait en mode manga et en jetant un coup d’œil à sa montre, cela lui avait pris environs une minute. Parfait. Il ne lui restait plus qu’à faire son arrière-grand-père. Elle se permit de faire plus de détail, ne dessinant que le visage. Après tout la prof n’avait pas précisé s’ils devaient faire tout le corps ou seulement une partie. Elle se mit à rajouter les ombres pour parfaire le dessin. Elle avait eu tout l’été pour observer Henry qu’elle avait dessiné une fois, juste pour lui offrir un dessin. Une vieille habitude gardée depuis l’enfance. Il fallait dire qu’elle dessinait bien. Elle aimait dire qu’elle tenait ça de son grand-père, qui lui-même le tenait de sa mère. Seule la mère de la jeune fille n’était pas du tout douée en dessin artistique.

Premier cours de Sortilège avec une prof canon. Je souris, comme toujours, j'utilise mes pouvoirs, mais cette fois, je reste moi même avec une autre couleur de cheveux. Je rentre dans la salle de classe et j'observe la prof. Superbe. Je souris et je prends de quoi noter. Mais elle nous demande de dessiner notre directeur. Voilà un moyen de me faire remarquer. Je me transforme en vieux croulant et je me lève en prenant la pose.

-Allez y, je serais votre modèle...

Et je me sentie presque obligée de rajouter.

-Mais si vous voulez un modèle de nu, n'hésitez pas à le dire

Marvin se retourna vers l'avant de la salle (et donc vers la prof) lorsqu'elle leur adressa la parole à tous. Un dessin ? Oh et puis, pourquoi pas. Il ne savait pas trop vers quoi elle voulait aller avec ça mais bon, si ça l'amusait... Il n'allait pas refuser un dessin à une prof aussi canon, pas au premier cours.

Il sortit de quoi dessiner : Un crayon et une feuille blanche. Dessiner en trois minutes c'était chaud, une feuille pour les deux suffisait. Il posa son portable devant lui après avoir lancé le chrono dessus. Il se pressa, donnant des coups de crayon à toute allure en surveillant le chrono de temps en temps pour voir où il en était. Putain, déjà une minute de passée ! Il abandonna le dirlo pour s'attaquer à son voisin de table, sans le regarder donc. Bon... C'était quoi déjà qui différenciait Seb du reste ? Hop ! Une belle mèche de cheveux (toute dégueux sur le dessin), un visage bateau pour pas perdre de temps et une bulle de pensée avec des emoji pour un peu mieux le situer. Merde ! Plus de temps pour rectifier. Tant pis, c'était bon comme ça. Son portable bipa pour signaler la fin du temps imparti. Il leva les mains d'un seul coup, laissant retomber son crayon sur sa feuille comme un drop the mic.

Pendant ce temps, Gaby avait fait son petit numéro de métamorphose. Il ne devait y avoir qu'elle pour trouver ça drôle, et peut-être les poufsouffles qui avaient peur de ne pas rire aux blagues de leur préfète. Pourquoi elle se changeait en vieux croulant alors qu'elle pouvait se changer en fille canon ? Ca ne tournait pas rond dans sa tête. Mais bon, on lui pardonnait facilement parce que le reste du temps (quand elle n'était pas en dirlo), on se contentait juste de la regarder sans forcément l'écouter parler. Avec sa plastique de rêve, la Barbie girl était mieux en Barbie normale qu'en Barbie dirlo.

[qualité pourrie, désolé :s et dessins pourris mais ils ont été fait tous les deux en 3minutes chrono (pour les deux, donc 3 minutes au total)]

Classe de sortilège

Louis Ravenwood

Premier cours de sortilège de l'année que voilà une nouvelle réjouissante, ou du moins Louis avait toujours préféré les cours de sortilèges au cours de potion alors commencée par un truc sympa, le début de journée s'annoncer bien pour lui.

Après avoir préparé son sac en prenant soin de prendre suffisamment de papier ou encore d'encre et de stylos Louis prit la direction du troisième étage en rejoignant au passage certains de ses amis en montant les escaliers, généralement, il former une petite bande de trois à quatre personnes de quoi faire bien dissuadant contre les " terroristes des couloirs " comme ont les appelés par chez nous.

Une fois devant la salle le petit groupe de Serdaigles fut dans les derniers à rentrer, pourtant, il restait encore de la place devant coïncidence, je ne pense pas non…

Après avoir laissé ses amis rentrer en premier dans la classe, ce fut Ravenwood qui entra cheveux volant au vent, enfin plutôt cheveux qui bouger car il marcher enfin ça fait moins styler ... Après avoir fixé le bureau du prof pour l'instant vide, il s'installa avec certains autres Serdaigles au premier rang, bah quoi nous sommes de bon élèves nous ...

Par la suite, la professeur arriva enfin, sans faire de présentations, que voilà une coutume particulière, bien que le plus choquant pour Louis fût la consigne donnée par la professeur qui avait l'air pourtant si normale , pourquoi dessiner ? vraiment étrange ...

Après avoir écouté attentivement sans vraiment faire attention aux élèves qui parlaient encore derrier , Louis commença donc à dessiner son pauvre camarade de serdaigle qui n'avait vraiment pas de chance Louis dessinant comme un bébé ...

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Malgré quelques regards étonnés voir abasourdis échangés, les élèves se mirent vite à la tâche dans un silence seulement mis à mal par quelques rares murmures. Tamiel ne chercha pas à savoir s’ils respectaient la règle de ne pas regarder son voisin ou non, ils n’étaient pas en maternelle et pouvaient bien s’en tenir à une règle aussi simple.

Enfin… c’est ce qu’elle pensait. Mais non. La tranquillité et le respect des professeurs et de ses camarades ça se perdait apparemment. Toujours adossée contre son bureau, Tamiel leva les yeux du dossier pour observer l’étrange scène qui se déroulait au beau milieu de sa salle de classe. Le directeur en personne était parmi eux. A d’autre. Connaître le nom de la petite maligne ne fut pas bien compliqué. Il lui suffit de mettre en pause l’occlumencie qu’elle dressait de façon perpétuelle (personne ne veut entendre les pensées d’adolescents débiles) et maintenant naturelle pour que ses pouvoirs de légilimencie se libèrent. Un nom tournait en boucle dans la tête des élèves. Gabriella Danvers. La préfète des Poufsouffle qui se change tout le temps. Le professeur croisa les bras.

« Danvers, si vous voulez montrer vos fesses, faites le en dehors de mon cours. D’ailleurs vous êtes virée, vous pouvez aller le faire de suite. Si vous voulez vous dispenser des exercices que je demande, il ne faut pas prendre la peine de se présenter. » Les professeurs avaient une drôle de façon de choisir les délégués dans cette école. « Et ça fera moins dix points pour Poufsouffle. Ainsi qu’une retenue tous les soirs de cette semaine et celle à venir avec le professeur Rieux. Vous pourrez déjà vous présenter à dix-neuf heures dans son bureau dès ce soir. » Tamiel se redressa, tirant une nouvelle fois sur sa vapoteuse. Elle souffla un nuage de fumée devant elle. « Usurper l’identité de quelqu’un, c’est grave. » Et ça avait seize ans, vraiment ? « Surtout celle de votre directeur, au beau milieu d’un cours, pour le tourner en ridicule. Vous avez un don incroyable. A défaut de l’utiliser intelligemment, faites attention à votre public. » C’était la base pour faire des conneries, non ? « Vous pouvez partir maintenant, dépêchez-vous. J’ai un cours à donner. » Tous les élèves avaient abandonnés plumes et parchemins. Une fois le fauteur de trouble (peu maline, c'était le problème principal) hors de la salle, ils pourraient reprendre.

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Désolée Gabriella, tu fais les frais du manque de patience de Tamiel !
Tous les élèves qui ont fait un dessin, 7 points pour votre maison chacun pour votre investissement ! C'est une super initiative et ça m'a fait beaucoup rire. On a eut droit à un défilé de véritable chef d'oeuvre.

1er cours de Sortilège

Prof de sortilège

J'étais venu en cours pour apprendre. Pour m'amuser et pour me cultiver... Pourquoi est-ce que j'étais obligé d'assister à ce spectacle écoeurant ? Je ne pus empêcher une large grimace de se coincer sur mon visage. Une remontée bien acide avait de même rapidement pimenté les choses. C'était tout simplement dégueulasse... J'avais juste honte... Terriblement honte d'assister à une utilisation de la métamorphose à des fins si... Puérile...

Merlin soit loué, Dame Corey avait rapidement repris les choses en main. C'était parfait. Il s'agissait au moins là d'un professeur sur lequel on pouvait compter afin de faire régner l'ordre dans son cours !

Je tentai ainsi de me remettre au travail, arrachant comme je le pouvais cette vision d'horreur de mon esprit... Il suffisait de dessiner... Dessiner mon camarade de gauche. Oh, je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle nous devions sortir des crayons de couleur en cours de sortilèges. Je faisais cependant aisément confiance en cette professeur Corey. Au vu de la façon dont elle avait éclaté la tronche de cette autre métamorphomage, la madame avait de la réserve.

Quoi qu'il en soit, j'étais loin de rendre justice aux origines vélanes de mon voisin de table... Pauvre ami Serdaigle... Mes capacités en matière de dessin égalaient certainement le talent de l'autre poufsouffle pour la transformation. En somme, c'était ridicule, et moche...

« T'as des ptits airs de Bouillasse en fait. C'est mon crapaud. » Lui lançais-je subtilement, observant mon oeuvre avec une légère grimace.

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Gloups. Un peu prise au dépourvu, Georgie se retrouva soudain les lèvres emprisonnées par celles d’Aryel. Passé la première seconde de panique, elle lui rendit automatiquement son baiser quelques secondes avant de se dégager. « Attends un peu qu’on soit en privé, toi et moi… » murmura-t-elle. Aryel embrassait bien. C’était même ce qu’on pouvait appeler un amant consciencieux, et le geste la dérangeait moins, venant de sa part, que s’il s’était s’agit d’un autre. Elle n’était pas contre cette petite démonstration d’attractivité devant tout le monde, d’ailleurs. Il fallait juste que cela ne leur amène pas trop d’ennuis.

Fort heureusement, la prof avait d’autres chats à fouetter que leur manque patenté de discrétion. Danvers faisait encore des siennes, sans aucun effort pour sembler avoir un minimum de correction. Georgie se méfiait assez de cette fille. Elle n’oserait jamais l’avouer mais elle avait peur qu’elle lui pique son apparence. C’était un crime, quand on avait construit toute sa vie sociale ou presque sur son physique, comme elle. Elle n’était donc pas mécontente de voir la préfète se faire tailler un costard par Corey, qui gagna immédiatement en grâce à ses yeux.

Ce « détail » réglé, Gigi se pencha sur Aryel, à son tour provocante (quoi que plus subtilement, elle l’espérait), pour observer son dessin, lui mettant son décolleté sous les yeux au passage. Elle fronça le nez. « Toi aussi, tu as visiblement besoin d’un modèle de nu pour dessiner correctement… Je vais t’apprendre, si je louche, et tu vas te souvenir de la leçon. » Et ses sourcils avaient naturellement une ligne bien plus gracieuse, évidemment.

Mardi 4 septembre 2018

Emrys leva les yeux au ciel lorsqu’elle vit Gabriella prendre l’apparence de son arrière-grand-père. Non mais là, elle abusait. Heureusement, la prof remit la Poufsouffle mais d’une manière un peu radicale : virée du cours ! Ah oui, carrément !
« Usurper l’identité de quelqu’un, c’est grave. Surtout celle de votre directeur, au beau milieu d’un cours, pour le tourner en ridicule. Vous avez un don incroyable. A défaut de l’utiliser intelligemment, faites attention à votre public. »
Bon, là, la Serpentard était plutôt d’accord avec la prof. C’est vrai que vis-à-vis de Henry, c’était un manque de respect aussi. Gaby utilisait son don à mauvais escient. Elle pourrait l’utiliser pour faire de grande chose mais là, ça avait eu pour conséquence de la faire virer du cours.
Une fois la Poufsouffle hors de la classe, Emrys reporta son attention sur la prof, n’accordant aucune importance à ce que sa voisine de table racontait avec Aryel. Elle était là pour suivre le cours et non pour draguer ou s’occuper des états amoureux ou juste sexuels de ses camarades de classe. Maintenant, elle aimerait bien savoir où la prof voulait en venir avec l’idée de dessiner de mémoire.