Georgiana Orkney - So fetch

• Nom : Orkney. Comme le roi Loth d'Orcanie, oui. On règne sur un archipel écossais ou on n'est pas.
• Prénom(s) : Georgiana Veruca
• Surnom(s) : Georgie, mais seulement pour le cercle très intime.
• Date de naissance : 21 septembre 2001
• Lieu de naissance : Kirkwall, Orkney Islands. Duh.
• Age : 17 ans
• Situation matrimoniale : Parti à arracher
• Orientation sexuelle : Somewhere over the...

• Statut du sang : Sang-mêlé
• Don ? : Demi-vélane
• Année : Septième
• Baguette : 21,7 cm, bois de vigne, cheveu de vélane (c'est l'un de sa mère, la seule chose qu'elle possède d'elle, d'ailleurs), relativement rigide
• Patronus : Morse (elle a les dents longues)
• Animal : une hermine nommée Regina
• Objets personnels : Bouquet de primevères mauves : on ne trouve ces fleurs sauvages que sur les îles d'Orkney dans toute la Grande-Bretagne. Ce bouquet ne fanera que le jour où la souveraine actuelle, Iona, mourra. On le trouve en général sur la table de nuit de Georgie.

Brosse à cheveux en nacre et poils de lapin : pour démêler ses précieux cheveux de demi-vélane et éviter qu'ils ne tombent entre de mauvaises mains.

Fiole de potion contraceptive : malgré son goût détestable, chaque gorgée est efficace un mois. Utile quand les garçons tournent comme des mouches autour de vous.

Couteau suisse : inattendu dans ses poches de wannabe princesse, mais toujours utile. Toujours parfaitement affûté grâce à la magie

Poupée de chiffon : Nommée Fàilte (prononcé "Faultcha", bienvenue en gaélique, parce que les enfants de 3 ans donnent des noms de merde à leurs jouets), élimée sur les bords et revêtue assez pompeusement d'une robe en tartan et de sa propre cape de fourrure. C'est le doudou de Georgie et elle y tient comme à la prunelle de ses yeux, mais ne l'avouera que sur son lit de mort. Les rares camarades de dortoir l'ayant surprise avec ont dû prêter serment de garder le silence.

Le caractère de Georgie a toujours été influencé par sa nature originale de demi-Vélane. Elevée par un père subjugué sans la moindre once d’autorité et une grand-mère austère considérant le charme surnaturel de sa petite-fille comme la preuve vivante de la stupidité de son fils, elle a eu une enfance étrange. Tantôt princesse pourrie gâtée, tantôt considérée à demi-mot comme une pièce rapportée dans une noble famille Sang-Pure, elle a compris très vite qu’elle avait intérêt à utiliser son charme à son avantage et utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire ses preuves.

Georgiana a à vrai dire mis un peu de temps à développer pleinement ses pouvoirs, une fois à Havalbion, n’ayant pas été très exposée à la gente masculine durant son enfance. Puis, si seuls les hommes faibles et stupides succombaient aux Vélanes, attirer tous les idiots de l’école ne lui faisait au début pas très envie. Toutefois, les adolescents bavaient sur elle qu’elle le veuille ou non, lui attirant invariablement la jalousie de ses camarades. Prenant un virage à 180°C Georgie a donc décidé d’assumer pleinement son don vers le milieu de sa deuxième année. Elle a toujours été charmante et charmeuse : passer de la fillette adorable à celle de mini-nymphette ne lui posa aucune difficulté, et son changement de stratégie paya bientôt. La majorité de ses relations avec le sexe opposé sont certes superficielles et intéressées, mais elles paient. Georgie obtient ce qu’elle désire d’un battement de cils, parfois accompagné d’une moue délicieusement boudeuse et d’un doigt entortillant une mèche brune, s’il le faut. Impatiente et très attentive à l’aspect matériel des choses (après tout, sa beauté est, qu’elle le veuille ou non, le moteur de son existence alors autant miser dessus), elle n’est pas étouffée par la gratitude quand on lui rend service. Elle a besoin de se sentir adulée et admirée pour exister et combler quelques failles narcissiques datant de son enfance, et dont elle n’a pas spécialement envie de prendre conscience. Douée pour le flirt sans avoir à fournir le moindre effort, elle enchaîne les conquêtes de peu d’importance et peaufine sa réputation de princesse des cœurs. C’est après tout flatteur et agréable de toujours gagner au jeu de la séduction et tant pis si cela lui attire des jalousies. Un jour peut-être, trouvera-t-elle celui qui l’attirera vraiment et verra en elle plus qu’une demi-Vélane, mais elle a quelques doutes sur la possibilité que cette perle rare se trouve au sein de l’école.

Sous cette carapace frivole, G. n’est cependant pas exempte de qualités. Son cercle intime est restreint, et il faut du temps pour qu’elle y accepte de nouvelles personnes, mais elle est alors envers eux d’une loyauté sans faille. Le monde extérieur pourrait bien imploser sans qu’elle ne verse la moindre larme (la compassion généralisée et larmoyante n’est pas son truc) mais elle n’hésitera pas à sacrifier ses jolis ongles et bien plus pour ceux qui comptent vraiment.

Pour retourner l’expression, on dira qu’elle a les qualités de ses défauts. Son égocentrisme est par exemple un excellent moteur pour obtenir ce qu’elle veut en planifiant, organisant et réfléchissant avec finesse. La sensation parfois écrasante qu’elle doit maintenir une façade parfaite (peste, peut-être, mais chic et méritante) est la touche de motivation ultime pour faire d’elle quelqu’un de travailleur et bien plus persévérante que ses premiers abords ne le laisseraient supposer.  

Sous ses dessous manucurés, son enfance sur un archipel isolé et rude du nord de l’Ecosse l’a également laissée plus capable de se prendre en main qu’elle ne veut bien le laisser paraître. Elle sait se débrouiller dans la nature, dans des conditions de vie moins luxueuses et, petite anecdote, n’est pas frileuse pour deux sous (ses ex petits amis confirmeront). Bon, ce n’est pas une athlète, mais elle est plutôt endurante physiquement, même si elle ne se vendra jamais en sportive et que l’idée qu’elle puisse rejoindre l’équipe de Quidditch de sa maison, elle, sa robe de chambre en soie, ses boucles artificielles et son rire qui minaude un peu, ferait bien rire ses camarades. Lignée entachée de sang Vélane ou pas, elle sera un jour suzeraine d’Orkney et s’intéresse vraiment à ses terres. Elle n’a pas encore eu beaucoup d’occasions de le démontrer, mais sait faire preuve de leadership quand il le faut. Si pour le moment, cela sert surtout à gérer le petit groupe d’amies plus ou moins proches et fidèles venues, pour nombre d’entre elle, ramasser les miettes de garçons qu’elle laisse tomber dans son sillage (exercice social où elle se montre d’ailleurs très fine), elle sait qu’un jour, elle pourrait être appelée à devoir prendre des décisions importantes et diriger dans des situations bien plus sérieuses.

En attendant, elle ne sait pas trop vers quoi s’orienter professionnellement après Havalbion. Si possible quelque chose de facilité par son don : si elle sait travailler dur quand il le faut et qu’elle juge que cela en vaut la peine, la majorité du temps, elle préfère se laisser glisser dans l’existence avec facilité, dans cet univers protégé et un peu artificiel qu’est tout pensionnat. Peut-être simplement voyager et aller enfin rencontrer sa mère, qu'elle n'a jamais vu ? L'idée tournicote dans sa tête, au moment de s'endormir, mais reste encore très vague.

Salut ! Je m'appelle "Math" mais sur le net, on me connait sous le pseudo de "Carolo Girl". J'ai 23 ans, je viens de "France". Ce que je pense du forum ? Chouette idée de contexte et surtout, beaucoup de possibilités pour s'amuser avec ses personnages. . Je l'ai trouvé par une vague d'émigration massive.

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<pris>•</pris> <b>Liana Liberato</b> → Georgiana Orkney

Tout le monde oublie toujours Morgause. Morgause. La sœur cadette du légendaire roi Arthur, fille d’Igerne et de Gorlois de Tintagel, et trop souvent négligée au profit de son aînée au nom si proche, la sulfureuse Morgane. Pourtant, Morgause également eut une vie croustillante. Mariée au roi Loth d’Orcanie (Orkney), elle devint reine de ces rudes îles écossaises. Sang royal et vie à la dure ses fils légendaires, Mordred et Gauvain. Ce sont les deux seuls que l’on retient, et pourtant, elle en eu trois autres, dont le plus jeune l’assassinat, le jour où il la découvrit en train de tromper son père. Voilà, côté sulfureux, Morgause n’avait donc rien à envier à sa sœur aînée.

Ne nous embêtons pas plus longtemps avec des excès de généalogie : Gaheris, le matricide, épousa Lynette, une noble dame au caractère hautain célèbre dans toute la Bretagne, et son époux eu tout le temps de se repentir de son crime sous la férule de sa femme. A partir de là, les Orkney fonctionnèrent comme une famille matriarcale sorcière plus classique. Des femmes fortes et puissantes régnant sur des îles rudes et relativement isolées, sans pour autant jamais compromettre leur sens de la noblesse.

De siècle en siècle, tout se passa bien, et les Orkney demeurèrent une famille de Sang-Purs estimée de Grande-Bretagne. Ils surent exploiter l’isolement de leurs terres en périodes de conflits, faire les bonnes alliances et demeurer dans le paysage de la bonne société sorcière, jamais au premier plan, mais jamais dans l’ombre non plus… jusqu’à ce que Relmotus Orkney s’en aille compromettre la génétique familiale avec une Vélane, lors d’un « voyage d’affaire » en Europe de l’Est. Un Nouvel An trop arrosé, dira-t-il en s’excusant auprès de sa mère, lorsque neuf mois plus tard, une cigogne livra littéralement un nourrisson au manoir.

Georgiana était bleue, quasiment morte de froid et très, très énervée. Ce fut un bébé bruyant, pleurant sans cesse pour qu’on le nourrisse, et vociférant dès qu’on osait la poser dans son couffin. Très vite, il apparu que l’enfant n’était pas entièrement humaine : qu’on oublie son biberon et ses vagissements devenaient des hurlements distordant les traits de son visage de manière effrayante. Toutefois, elle avait également ses bons côtés : son charme de poupon mettait son père à genoux. Sa grand-mère paternelle, Iona, trouva juste que son idiot de fils coureur de jupon soit réduit en esclavage par sa propre fille, et elle laissa faire, satisfaite de constater que sa descendante avait du caractère.

Georgie, pour les intimes, fait donc une partie intégrante du clan Orkney, malgré son sang altéré. Son père a toujours plus tenu du majordome que de la figure d’autorité pour elle, et elle s’est toujours servie de son charme naturel sur les individus de sexe masculin pour que son cher Papa exerce ses quatre volontés. Elle a donc grandi comme une princesse pourrie gâtée : poneys à volonté, manteaux de vison et barque tirée par des phoques siffleurs, une espèce de créatures magiques locales, pour ses promenades en mer.

Fort heureusement pour son éducation, Iona s’en est tout de même chargée. Matriarche intransigeante, c’est elle qui a forcé Georgiana à étudier dès son plus jeune âge en vue de devenir elle aussi un jour souveraine de l’archipel, un titre désormais un peu officieux, mais toujours exercé scrupuleusement. La jeune fille voue à sa grand-mère une immense admiration et un profond respect : durant son enfance, c’était bien la seule dont elle se faisait obéir.

Il serait difficile de dater à quel moment G. a fait usage de la magie pour la première fois, son statut d’hybride brouillant les pistes. Son côté Vélane a toujours été présent et lui a permis de suffisament manipuler son père pour qu’il réalise pour elle tous les sorts dont elle aurait pu rêver. Il est donc probable qu’elle n’ait exercé par elle-même qu’assez tard.

Dans tous les cas, elle a dû manifester ses pouvoirs suffisament tôt pour pouvoir effectuer sa rentrée à Havalbion normalement, à l’âge de onze ans. Jusque-là, sa socialisation avait été assez limitée, s’arrêtant à des camps d’été à Ringelheim, en Allemagne. Dans cette enclave sorcière de Basse-Saxe, elle avait retrouvé des fillettes de son âge venues des quatre coins d’Europe et s’y était sentie somme toute assez ordinaire. Douée pour les activités en lien avec la nature, reconnue comme ayant une classe naturelle et de la noblesse, parfois leader pour certaines activités, perdant son statut trop souvent par des éclats de colère brefs mais destructeurs socialement, mais somme toute une enfant aussi charmante qu’oubliable.

Tout devait changer à Havalbion, école mixte. Georgiana découvrit très vite que son charme vélanique était redoutablement efficace sur les garçons de son âge. Loin d’Iona pour lui serrer la bride, elle se prit à utiliser sans vergogne de ses charmes pour obtenir ce qu’elle veut. Les garçons papillonnèrent autour d’elle et lui rendirent régulièrement des services plus ou moins grands, cependant que les filles étaient plus ambivalentes. Certaines étaient jalouses, d’autres auraient bien voulu ramasser les miettes de sa popularité. Résultat, Georgie se retrouva vite à la tête d’une petite bande de demoiselles. Les prises de bec étaient nombreuses dans le groupe aux alliances changeantes et aux histoires de cœur compliquées mais elle mena sa petite cour avec une habileté de plus en plus affirmée au fur et à mesure de ses années de scolarité, une foule grandissante de soupirants tour à tour cajolés, éconduits, manipulés, adorés, jetés dans son sillage. Académiquement, Georgie est actuellement une bonne élève, plus appliquée dans certaines matières que dans d’autres, mais mettant toujours le minimum d’efforts pour avoir de bonnes notes  (Iona veille au grain depuis son île). Elle se révèle particulièrement douée en métamorphose et soin aux créatures magiques, cependant que l’arithmancie est la matière qui lui donne le plus de fil à retordre, quoi qu’elle refuse de le montrer.

Au-delà de ces préoccupations bassement matérielles, Georgiana suit avec intérêt l’actualité concernant les mystérieux Morganians. Morgane, cette demi-soeur de leur lointains ancêtres qui a toujours fait de l’ombre aux Orkney, serait-elle de retour ? Si c’est vraiment le cas, Georgie est bien décidée à prendre toute sa place dans cette histoire, quoi qu’elle ne sache pas encore de laquelle il s’agit. Iona est vieille et fragile, désormais, et si elle continue à gérer ses îles d’une main de fer, elle ne les quitte plus guère. Ce sera donc à elle de démêler les fils de cette histoire et de représenter dignement son illustre lignée.