Une Garde de Chasse en miniature | Nyméria

• Nom : Kinsgley. Grande famille Kinsgley. La fierté d’un sang pur et d’un nom qui ne laisse jamais indifférent.
• Prénom(s) :  Nyméria . Un prénom doux, un prénom charmant. Ouais je kiffe mon prénom et alors ? Celanya, bon, un peu moins cool, mais cool quand même, non?
• Surnom(s) : Nym’ pour les intimes. En gros, pour très peu de gens. Il n’y a que mon frère en fait qui peut se le permettre.  
• Date de naissance : 20 Mars
• Lieu de naissance : Manchester
• Age : Vingt-trois ans à peine. Je suis jeune, je suis fraîche, what else ?
• Situation matrimonial : Célibatard. Je n'aime pas m'accrocher au gens.
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. L'étreinte d'un homme bien plus réconfortante à mes yeux que n'importe quoi

• Statut du sang : ici
• Don ? : Casse-couille professionnelle! Quoi...? Comment ça, ce n'est pas un don?!
• Métier : Tu vois Hagrid? Bah je suis lui... en féminin... Et plus petite aussi... Puis Rousse au passage... Oui bon ok, on a juste le même métier!
• Ancienne maison :  Ce n’est sans doute pas flagrant, mais je viens bel et bien de la maison des Serpentards. Les rusés, les ambitieux.
• Baguette : 25 Cm, bois de hêtre et ventricule de dragon
• Patronus : Un Serval (une sorte de gros chat)
• Animal : ici (hibou, chat, rat, crapaud, etc)
• Objets personnels : ici (3 min)

Ouh la la, ce n’est pas simple de se décrire soi-même objectivement. Surtout qu’on est un putain de génie. Bon, un génie maladroit mais un putain de génie quand même. Vous voulez que je commence par quoi ? Mon aura sublime ? Mon intelligence hors norme ? L’ambition ambitieuse dont je fais preuve ? Quoi ? Mes défauts ? Je sais pas moi. J’ai beau réfléchir, je n’en trouve pas… Bon ok ok Jean Alphonse. Un défaut… un défaut… Narcissique ? Mais n’importe quoi, toi. T’es juste complètement jaloux de ma perfection et ça, j’y peux rien.

Plus sérieusement, certains pourraient effectivement dire de moi que je suis une jeune femme superbe qui se surestime sans doute de temps à autres. Des excès de confiance en soi, et tout le tralala. D’apparence, c’est ce que je laisse croire. C’est plus simple de passer pour une fille prétentieuse et superficielle que pour une fille encore traumatisée par un passé placé sous la violence, non ?
La violence, je déteste ça, j’en ai même une sainte horreur. Lors de bagarre ou de bataille, je me tire, bien souvent. Sauf si je n’ai pas le choix de rester. A vrai dire, il n’y a que pour lui que je pourrais rester. Farell. Mon frère, mon sang. Une loyauté sans faille que je ne dédie qu’à lui et juste à lui. D’un ordinaire égoïste et manipulatrice, je préfère jouer avec les gens plutôt que de m’y accrocher. Ça arrive, j’ai des amis en qui j’ai confiance. Mais de là à faire tout et n’importe quoi pour eux ? Je ne crois pas, non…

Menteuse professionnelle, je peux sourire et regarder les gens sans sourciller et leur faire croire que le petit Jésus s’appelle en réalité Ernest de la GrosseFesse et qu’il adorait les jeux SM. Bref, tu vois le genre Alphonse. Je ne suis pas réellement le genre de personne en qui il faut avoir confiance. Et je m’en contrecarre les ovaires fois dix milles. Séductrice, j'en use et abuse pour parfaire mes mensonges, pour obtenir ce que je désire. Et quand je ne l'obtiens pas? Et bien je le vole! Quoi? Oui, une scandaleuse rouquine? Et alors? Je m'en fiche.

Que dire de plus ? Je suis pas mal maladroite. Toujours à mettre les pieds dans le plat sans faire attention. A faire tomber des objets par accident et j’en passe. Petite et adolescente, je me faisais souvent choper, c’est comme ça que mon don pour le mensonge est né cela dit. Tout me fait rire. Malgré le traumatisme, je croque encore la vie à pleine dent. Je ris, je pleure. J’aime faire des blagues, malice quand tu nous tiens. Un brin de caprice pour trois grains d’une folie contagieuse, je véhicule beaucoup de bonne humeur. Je ne me plains pas, jamais. Enfin si, mais pas de mon sort. Je me plains car Farell à vider le pot de Nutella ou parce que j’ai perdu ma culotte porte bonheur. Ou encore que mon doudou à disparu. Ouais j’ai un doudou et si tu te moque, je te fais cracher des limaces, donc fait gaffe.

Arnaqueuse, mon passe-temps peut être assez mal vu. Il arrive souvent, depuis mon arrivé à Havalbion en tant que Garde-chasse, que je confisque des objets à des élèves pour mieux les revendre à d’autre. Bah quoi ? On se fait de la thune comme on peut…

Salut ! Je m'appelle "Audrey" mais sur le net, on me connait sous le pseudo de "Neikal". J'ai 23 ans, je viens de Belgique. Ce que je pense du forum ? Plutôt simple et très sympathique. Je l'ai trouvé par Facebook.

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<pris>•</pris> <b>Camila Senna</b> → Nyméria C. Kinsgley

Il était une fois, dans un beau grand manoir, un connard et une connasse. Mariés depuis quelques années déjà, ceux-ci donnèrent la vie à un enfant. Un petit garçon. Un jeune garçon parfait. Enfin pas forcément aux yeux du Connard et de la Conasse. Mais bon…
Ce petit garçon grandit quelques années, des années strictes. Il était seul, jusqu’au jour où… Monsieur et Madame les Trou duc eurent un deuxième enfant. Une petite fille, à leur plus grande déception, cela dit. C’est vrai, une fille prendrait le nom de son mari et non celui de la famille, une fois mariée. Pour le petit garçon en revanche, cette naissance était une réelle joie. Le petit Farrel avait une petite sœur. Une petite sœur parfaite à ses yeux. Puis parfaite tout court en fait… Cette petite fille c’est évidemment moi. Nyméria Celanya Kinsgley. Un prénom et un nom qui claque ! Comme quoi, Connard et Connasse savaient au moins choisir de bon prénom. Pour une fois qu’ils font des trucs relativement bien, rendons à César ce qui lui appartient.

Très vite, Farrel devint mon protecteur. Mon grand frère, mon modèle. J’étais la petite sœur qui n’avait d’yeux que pour son grand frère. En même temps, il était le seul rayon de soleil dans une vie difficile. Des parents stricts, exigeants… Des parents violents. Et des coups, j’en ramassais plus qu’à mon tour. Pour une petite bêtise, car je n’avais pas choisi la bonne fourchette au dîner. Ou encore simplement car mon père, Monsieur Connard, devait se défouler d’une mauvaise journée. Toutes les excuses étaient bonnes pour ramasser des coups. Heureusement, Farrel me couvrait souvent.
Une enfance facile pour aucun de nous deux. Et puis un jour, il est parti. A Havalbion. Le jour de son départ j’étais terrifiée. J’avais peur de me retrouver seule avec nos parents et j’étais à la fois heureuse qu’il parte loin de tout cela.

Les mois passèrent, ils étaient longs, interminables. Mon père me frappait de plus en plus souvent, de plus en plus fort. Dépassant chaque fois un peu plus ses limites. Des bras cassés, des côtes fêlées… Heureusement, Farrel ne le voyait pas. J’étais terrifiée par mon père. C’est à cette période que mes troubles alimentaires sont apparus. Je ne parlais plus à personne, je me ruais sur la nourriture. Pour ensuite aller dans les toilettes, prise d’une culpabilité énorme. Personne ne savait, je ne parlais plus. En dehors des soirées mondaines, ces bal à la con où je devais me rendre avec les Trou Duc. Bon, je ne parlais qu’à très peu de gens, juste les obligations, affichant un sourire forcée, polie. Parfaite petite fille en apparence. C’était ça, où une fois rentrée, c’était à nouveau des coups. Mais il y avait aussi ce garçon. Dans son coin, pas très bavard. Je ne savais que son prénom, mais lors de ces soirées, j’étais certaine de le voir et de pouvoir penser à autre chose quelques instants. C’était une connaissance simple, mais de bonne compagnie.

Puis, finalement, ce fut à mon tour de rentrer à Havalbion. Je démarrais alors que Farrel était dans ses dernières années. Un soulagement intense. Encore plus en attendant le nom de la maison qui allait m’accueillir pendant sept ans : Serpentard. Les grands, les illustres. Tout semblait être parfait, en dehors de mes troubles alimentaires que je cachais à la perfection, même à mon frère.
J’avais treize ans. Treize ans quand il s’en est rendu compte, une journée sombre… Nous étions en vacances. Lui ? Il était sorti faire je ne sais quoi. Pendant ce temps, suite à un verre cassé, mon père, déjà énervé de base et bien alcoolisé, s’était laissé aller à une violence sans précédent. Des hurlements de douleurs sous ses coups, des larmes. Et plus il frappait, plus il s’énervait car je pleurais de douleur. Alors une magnifique idée lui traversa l’esprit. « Tiens, si je torturais ma fille ? » . Toute ma vie, je me rappellerais de son sourire sadique quand les mots sortirent de sa bouche, la baguette pointée sur moi. Doloris. Des longues minutes qui me semblèrent une éternité avant qu’il finisse par lâcher l’affaire et partir. Ayant parfaitement défoulé cette colère brûlante.
Les larmes coulaient, j’avais mal, le visage tuméfié. Après une bonne heure à rester là, à terre, je réussissais à me lever pour trouver le chemin de la cuisine. Cédant une fois de plus à cette attraction maladive. La cuisine était en carnage. Du chocolat partout, de la chantilly, les restes ouvert sur la table. Je mangeais encore et encore, laissant les larmes couler jusqu’à ce que je décide d’aller à la toilette. Culpabilité écrasante après cette journée, je me penchais au-dessus des WC pour faire vomir, faire sortir tout ça. Et c’est là qu’il est arrivé. Ce grand frère protecteur. Jamais je ne l’ai vu entrer dans une colère pareille. Jamais je ne l’ai vu partir aussi vite. Le temps de le suivre, il était déjà là, dans le grand salon, sur mon père. Il le frappait, une haine émanant de lui comme jamais… Je ne sais pas comment j’ai réussi à le faire stopper. J’ai bien cru que Farrel le tuerait à force de taper. Je pleurais, le suppliais d’arrêter. Je refusais que mon frère, cet homme honorable, devienne aussi sale que notre géniteur. Le jour suivant, nos bagages étaient faits, nous partions chez notre tante.

C’était une toute nouvelle vie. Plus de violence, plus de coup. Les cauchemars étaient toujours là. Du moins au début. Ils s’apaisèrent au fur et à mesure du temps. Puis, ma tante travailla pas mal sur mes troubles alimentaires. Farrel, lui, et bien, j’étais un peu sous surveillance h24 quand il était là. Tout se passait bien pour une fois. Je continuais mes études à Havalbion, les fréquentations changeaient… Et je ne me faisais pas amie avec de bons élèves. Non. C’était plutôt le contraire. Je fréquentais ceux qui ne faisaient que des conneries, me laissant entraîner dans ce mode de vie. C’était nouveau, je pouvais faire enfin ce que je voulais sans me soucier des risques une fois rentrée.
Ça a commencé par une connerie ou deux, une retenue par-ci, par-là. J’ai appris à voler habilement, à revendre… C’était le début de mon avenir de trafiquante d’objet magique. Pas mal de monde savait qui si on cherchait un truc, il valait mieux venir me voir.

J'ai fini Havalbion avec d'excellentes notes. Direction l'université des sorciers. Là -bas, je décidais d'étudier la magizoologie. L'étude des animaux magiques était réellement fascinante. J'étais attentive, sans jamais cesser mes magouilles cela dit. On ne change pas les choses qui marchent, n'est-ce pas ? Objet magique en tout genre, ou encore le trafic d'animaux était plus que demandé sur le marché noir magique. Je ne me suis mêlée à aucune guerre. Chacun pour soi et vive moi. Tout ce qui comptait, c'était Farrel et moi. Le reste pouvait bien aller voir ailleurs si on y était.

J’ai finalement terminé mes études avec succès, décrochant bien vite un poste dans l’un des endroits le plus prestigieux pour moi : Havalbion. Garde-chasse du château… C’est pas cool sérieusement ? Je pouvais confisquer des objets aux élèves (ou autres comme champignon hallucinogène magique) pour revendre a d’autre élève OU au marché. Du pognon encore et toujours. Petite arnaqueuse qui en profite tant qu’elle ne se fait pas choper. Certes, des temps en temps, des anciens démons refont surface. Le trouble alimentaire est toujours là, bataille constante, les cauchemars qui surprennent, surgissent n’importe quand. Surtout que je sais que nos parents sont à présent de nouveau dans le tableau. Libéré d’Azkaban depuis deux ans maintenant… L’angoisse toujours présente de recroiser la route de mon bourreau.