Professeur de divination, M. Joyce

• Nom : Joyce
• Prénom(s) : Morticia
• Surnom(s) : Aucune familiarité autorisée avec les étudiants.
• Date de naissance : Une nuit sans lune, probablement
• Lieu de naissance : Southampton
• Age : 36 ans
• Situation matrimonial : Célibataire
• Orientation sexuelle : Bisexuelle

• Statut du sang : Mêlé
• Don ? : Voyance
• Métier : Professeur de divination
• Ancienne maison : Serdaigle
• Baguette : Bois de cyprès, corne de basilic
• Patronus : Une corneille
• Animal : Une famille d'araignées
• Objets personnels : - Toute une remarquable panoplie divinatoire, batterie de pendules, multitudes de tarots, légion de cristal, quantité de dinettes et de services à thé, une bibliothèque d’augures et quelques prophéties macérées.

Sang froid à toute épreuve, voix très suave et allure imperturbable, Morticia a sous la main de nombreux outils d'autorité qui l'avantage face à des groupes de jeunes braillards dissipés. Assimilant l'enseignement à la transmission, elle entretient généralement de bons rapports avec un petit noyau d'élèves intéressés qui représentent peut-être l'avenir de sa discipline déjà si marginale. Elle ne redoute pas de consacrer énormément de temps à l'école, elle y réside d'ailleurs, puisque le lieu lui permet aussi d'exercer dans des conditions idéales et un confort absolu.
Peu encline à se laisser guider -ou sauf sur sa demande explicite- Morticia toujours eu beaucoup de contrôle sur sa vie, a toujours choisi elle-même ses compagnons de route et se suffit très bien de son mode de vie solitaire et terrifiant. Parler avec la mort permet d'avoir toujours un peu de compagnie, même quand on n'est pas trop sûr de leur identité réelle. De prime abord, c'est un personnage un peu sinistre, toujours vêtue de noir, baignant dans un univers glauque, ressassant des idées glauques, entretenant avec la mortalité un rapport affectueux, préoccupée par des questions tellement gothiques et cosmiques que l'actualité brûlante lui paraît toujours parfaitement dérisoire. Toutefois, comme on le constate chez la plupart des nécromages et des légistes, elle injecte dans ses rapports humain une dose d'humour et de bienveillance parfois inattendue.
Morticia ne cherche pas l'amour, elle le collectionne. Son album panini d'amants comptabilise les mages les plus décalés du pays et ses expériences sexuelles pourraient faire l'objet d'un livre. Incapable de garder quelqu'un -car un tel tempérament est peu compatible avec une vie de couple traditionnel- Morticia crushe et séduit à l'échelle de sa libido, exigeante et insatiable, curieuse et difficile à surprendre. Elle a des anecdotes formidables sur des gens du ministère, sur certains aurors, sur pas mal de mages noirs et sur tous ces ermites un peu étranges qui font des recherches bizarres dans des endroits improbables, elle pourrait faire de ses ex un nouveau set de cartes chocogrenouilles.

Salut ! Je m'appelle "Joséphine" mais sur le net, on me connaît sous le pseudo de Max. J'ai 23 ans, je viens de France. Ce que je pense du forum ? Siphonné, délicieux. Je l'ai trouvé par une petite bande extraite du forum Call of.

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Les arts divinatoires désignent généralement de mystérieux oracles. A Havalbion, le poste de professeur de divination a été longtemps occupé par Sybil Trelawney, une divinatrice inégale mais aux prédictions historiques que Havalbion avait sauvé de la misère grâce à la protection d’un ancien directeur.
Ce poste, souvent discrédité par le reste de l’équipe pédagogique – et dirais-je du monde entier, parce que victime de préjugés, permet à l’enseignant une grande liberté d’enseignement. La divination constitue une matière transversale et seuls les étudiants ayant choisis l’option peuvent en suivre les cours. Ainsi, l’heureux professeur se réjouit de ne faire face qu’à des classes réduites, souvent intéressées ou du moins amusées, qui ne chercheront nullement à défier « la logique de tout ça ». Morticia adhère entièrement à cette philosophie. Pour faire des prédictions, il faut être sensible et il tombe sous le sens que tout ceux qui dénigrent déjà cette pratique à cause d’un rationalisme grégaire ne seront d’aucune utilité en atelier. Les professeurs de divination, qui sont déjà soumis à une pratique difficile, fatigante, qui n’épargne souvent aucun aspect de la vie privée, n’ont absolument pas besoin d’argumenter avec des sceptiques en culotte courte.
Cet argumentaire, Morticia le sert à chacune de ses classes en début d’année en espérant alors voir quitter la salle (ou au moins : ne jamais revenir à partir de la semaine suivante) tous les petits parasites. Elle se sent prête à vanter tout le génialissime cours de runes du professeur Jean-Kev pour renvoyer les fauteurs de troubles vers cette option.
Pour les moldus dénués de magie, la voyance est souvent assimilée à de l’escroquerie. Il est facile de leur pardonner, compte tenu de leur méconnaissance des forces invisibles. Chez les sorciers, le phénomène est plus révoltant. L’art de la prophétie est la plus ancienne des magies  et le troisième œil a indiqué le chemin à des générations de sorciers jusqu’alors. Quelques sorciers élus trouvent en eux la porte vers l’inconnu et l’avenir. Plutôt que d’être soutenus, ils sont souvent marginalisés et discrédités par leur semblables, lesquels préfèrent se convaincre que c’est le sang qui fait un bon sorcier alors qu’ils se bornent à des détails techniques comme la puissance ou le talent.

Morticia a découvert son don bien avant de révéler son « potentiel magique ».
Sa mère, Anaïs, une petite femme très costaud et très rousse, était issue d’une généalogie de sang pur. Elle s’était profondément éprise d’un restaurateur égyptien moldu pour qui elle quitta sa famille. Ils se marièrent à Southampton l’année même de leur rencontre, aussi empressés qu’amoureux, alors qu’Anaïs était déjà enceinte. Par peur d’être rejetée, Anaïs dissimula sa nature à son époux jusqu’à la fin de leur relation. Peut-être avait elle déjà essayé et, confrontée à une réaction qui la dépassait, s’était rétractée grâce aux sortilèges d’amnésie. Toutes leurs filles furent des sorcières. Ils en eurent 4 : Orion, Morticia, Gretel et Romy. A chaque manifestation accidentelle de magie, Anaïs continua de modifier la mémoire de son mari. La manipulation était toujours de plus en plus compliquée, les filles approchant de leur scolarité et leur nombre amplifiant les risques d’accidents chaque jour. Malheureusement, ce traitement abîma le cerveau du jeune papa d’année en année et rendait la vérité de plus en plus difficile à exprimer. Il commençait à oublier des choses énormes, comme le prénom d’une des filles ou l’adresse de son travail.
Bien qu’elle n’ait jamais voulu l’avouer à ses filles, Anaïs choisit sûrement de disparaître de sa vie pour toujours quand la situation lui parut insoutenable.
Morticia était la seconde fille. Seules elle et son ainée partagent la mémoire de leur père. Cependant, les 4 sœurs sont demeurées assez proches jusqu’à l’âge adulte. Encore aujourd’hui, elles fêtent noël toutes ensembles quand cela est possible. Orion a fréquenté Gryfondor et ne connaissait pas beaucoup d’autres émotions que la colère. Elle devint absolument naturellement tireuse d’élite de baguette magique. Gretel était passée par Serdaigle et est la seule de la fratrie à ne pas cultiver un célibat indéfini. Elle a deux filles et un mari avec qui elle vit en Espagne. Romy est aussi passé par Gryfondor et est la plus fragile du quatuor. Sorcière extrêmement talentueuse, elle n’a jamais pleinement réussi à maîtriser son pouvoir. Ses séjours en hôpitaux psychiatrique pour guérir une étouffante mélancolie l’ont beaucoup épuisé et aujourd’hui, elle vit seule dans la même ville que sa mère, consulte comme hypnothérapeute et s’entoure de tous les chiens errants qu’elle recueille. Morticia a suivi une scolarité à Serdaigle, marquée par un tempérament déjà mordide et des résultats scolaires au-dessus de toute sa fratrie.
Ses rêves ont toujours été d’étrange composition et Morticia les a très tôt utilisés pour déterminer le réel. Les symboles qu’elle apercevait en songe répondaient souvent à des thématiques personnelles mais aussi à l’actualité. Ils n’était pas prémonitoires à proprement parler, mais ils comportaient toujours des indices et des signes comme un langage à éclaircir. Il lui arrivait de pressentir certains événements et avec l’âge, Morticia retrouva des annotations prises au réveil qui annonçaient clairement la catastrophe de la Coupe du Monde de Quidditch ou l’attaque d'Havalbion, mais aussi la tentative de suicide de Romy et beaucoup de choses beaucoup plus quotidiennes. Le cours de divination reçu à Poudlard, à l’époque avec Monsieur Hyeong, lui donnèrent accès à tous les outils pour maîtriser son don. Elle figura parmi les très rares élèves remarquables de cette matière. Toutefois elle n’envisageait pas encore d’en faire un usage professionnel. Se subvenir comme devin n’était pas une situation facile, d’autant qu’un oracle ne maîtrise pas ses prophéties et qu’il peut tout à fait n’en produire qu’une seule de toute sa vie, ou même jamais. Ce n’est pas un métier, sauf auprès des moldus.
Une fois sortie de l’école, Morticia partit en apprentissage pour devenir médicomage. Encore très jeune, elle fréquenta un cercle de mages plus âgés et plus expérimentés auprès de qui elle améliora sa technique et fit ses premières orgies. Vivotant d’une ville à l’autre, elle s’intéressa  beaucoup à la magie noire, aux très beaux mages noirs, aux séduisants devins et aux très talentueux magiciens, mais se trouva de plus en plus exclus de certains cercles en raison de son arbre généalogique.
D’aventures en aventures, elle s’installa chez sa sœur à la campagne où elle recevait plus facilement. Elle pratiquait la divination pour un public sorcier et moldu après avoir abandonné la médecine, recevant ses amis pour des expériences mystiques collectives. L’argent qu’elle touchait lui permettait d’aider sa sœur à entretenir la maison. Morticia aimait le milieu des fêtes, elle avait vécu sur l’allée des embrumes pendant plusieurs années mais l’atmosphère radicale l’avait fait fuir, comme beaucoup d’autres. Ainsi, pendant les heures les plus sombres de l’histoire contemporaine, elle se fit organisatrice des meilleures private night magiques du Pays de Galle, sans que jamais sa sœur ne se doute de ce qu’elle donnait comme réceptions dans sa propre demeure.  
Toutefois, à côté d’une vie légère, certaines de ses prophéties étaient parvenues au Ministère par le biais de sa grande sœur qui trouvait certains de ses propos étranges. Depuis des semaines, Morticia voyait en rêve des masques d’or et des prisons d’air. Lors de ses séances, il lui arrivait d’évoquer des maladies médiévales et de parler d’une « prêtresse de la douleur ». Ses propos étaient de plus en plus confus, obsessionnels et réguliers. Sobre, elle émis une prophétie entière qui était :
CELLE QUI FUT OUBLIEE SE RAPPELLERA A SES LEGIONS ENCAPUCHONNEES LA TERRE D’AVALON SERA FOULEE ET RETOMBERA EN PLUIE DE SANG SUR LES TETES DES FILS DE MERLIN ELLE SE RAPPELLERA A EUX ET SUCCEDERA AUX GUERRES DES HOMMES UN MAL PLUS GRAND PLUS ANCIEN ET PLUS PUISSANT.
Le Ministère, occupé à d’autres combats, versa tout de même une pension à Morticia en échange de la publication de ses anciennes et nouvelles prophéties. De fait, quand Sybil Trelawney quitta son poste, Morticia Joyce pouvait candidater en sa qualité d’oracle consultante d’État. Peu de volontaires se présentèrent, ce qui joua en sa faveur. Le nouveau directorat se soucia peut-être de dépoussiérer de nombreux postes car l’équipe pédagogique changea presque du tout au tout.
Jeune professeur, Morticia n’a pas été confrontée à des enfants depuis que ses neveux ont obtenus leurs BUSES. Néanmoins, il lui tient à coeur de transmettre ses connaissances et d’aider à faire reconnaître aux prochaines générations l’importance de la lecture des signes et l’interprétation du réel, face au scepticisme juvénile d’une génération que le traumatisme collectif rendra peut-être moins obtus.